A pas encore 25 ans, Alexander Levy connaît parfaitement le parcours de l’Albatros, pour l’avoir joué – comme la plupart de ses compatriotes – à tous âges et à maintes reprises au cours de son cursus amateur.

Alexandre LevyDepuis son passage pro fin 2010, l’actuel numéro 2 tricolore n’a manqué aucune édition de l’Alstom Open de France et s’apprête donc à disputer son cinquième open national consécutif. Après avoir manqué le cut en 2011 et 2012, ses deux dernières apparitions, soldées par une 52e place en 2013 et une 35e l’an dernier, montrent qu’il commence à mieux maîtriser les subtilités et les pièges du tracé dans sa configuration tournoi. Double vainqueur sur l’European Tour en 2014 et désormais aux portes du top 50 mondial, celui que l’on surnomme « El Toro » sera à n’en pas douter l’un des joueurs à suivre cette année sur les fairways et les greens de l’Albatros.

Golf National, parcours de l’Albatros - Par 71 de 6703 mètres (7331 yards)

ALLER

Trou n° 1 : « En avant » Par 4 – 380 m (416 y)
Tout d’abord, le départ est en contrebas et on a l’impression de descendre dans une arène ! Il faut être prêt au combat ! Les spectateurs sont tout autour, ça donne la chair de poule ! La mise en jeu sur ce dogleg droit est primordiale. L’option agressive depuis le départ laisse un petit fer en main pour attaquer le green qui est pente vers l’obstacle d’eau. Trop de spin sur l’attaque, et la balle peut finir dans l’eau… Le vent est aussi un facteur sur ce trou, comme sur le reste du parcours d’ailleurs.

Trou n° 2 : « L’appontage » Par 3 – 195 m (213 y)
C’est un bon par 3 dont le départ est surélevé par rapport au green. Le vent est aussi un facteur, donc le choix du club est primordial. Le par est très satisfaisant.

Trou n° 3 : « Le Mérantais » Par 5 – 515 m (563 y)
Le départ est en surplomb. On traverse les cordes, le public est très proche et on entend bien ses encouragements ! La mise en jeu détermine encore une fois l’issue du trou. Une balle en plein milieu du fairway et on peut l’attaquer en deux, mais à droite on est dans l’eau, et à gauche le rough nous interdit d’attaquer le green. Le lay-up après l’obstacle d’eau qui coupe le fairway n’est pas évident car la zone de retombée n’est pas bien grande. Mais c’est un trou où l’on espère le birdie !

Trou n° 4 : « La plage » Par 4 – 445 m (487 y)
Un long par 4 où la mise en jeu est visuellement compliquée, car on a plus de place à droite qu’on ne le pense. Il restera un fer moyen sur ce green bien défendu et surélevé. Il y a plusieurs plateaux et le green est très profond. Le par, c’est bien !

Trou n° 5 : « Plein gaz » Par 4 – 370 m (405 y)
Après une mise en jeu avec un fer 3 ou un rescue pour trouver le fairway, il reste un petit fer pour attaquer ce green. Une bonne chance de birdie… si on trouve le fairway.

Trou n° 6 : « Maïs ou colza » Par 4 – 350 m (383 y)
On cherche le fairway avec un long fer. Sauf si le vent est de la partie, un wedge suit pour attaquer le green. Encore une bonne chance de birdie ! On sait à l’applaudimètre si la balle est très proche du drapeau, car du fairway on ne voit pas toujours où elle finit.

Trou n° 7 : « Le dromadaire » Par 4 – 440 m (481 y)
Une mise en jeu visuellement très compliquée : le côté droit est très accueillant, mais le rough de gauche laisse en revanche un deuxième coup difficile. En général un bois de fairway est le bon choix en fonction du vent de l’emplacement du départ. Il reste ensuite un fer moyen selon l’emplacement du drapeau sur ce green en contrebas. Le par est un bon score.

Trou n° 8 : « Le green-keeper » Par 3 – 190 m (208 y)
Le départ est en surplomb. Le green en dôme, entouré par le public, donne l’impression d’un ring de boxe ! Ce green est difficile car la balle a du mal a tenir, et cela met le chipping sous pression si le coup de départ ne trouve pas la surface de putting. On se satisfait là aussi d’un par.

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Trou n° 9 : « Vent debout » Par 5 – 545 m (596 y)
Ce par 5 peut être simple ou compliqué : encore une fois, cela dépend du vent… La pièce d’eau sur la gauche arrive vite vent avec ! Si on trouve le fairway on peut attaquer le green en deux, mais faire en sorte que sa balle y reste est compliqué car il y a des pentes partout. On peut aussi le jouer en régulation, mais l’attaque de green est difficile bien qu’on ait un petit club en main. On sait à la réaction du public la qualité du coup. C’est encore un green entouré de public généralement pas avare en applaudissements !

Trou n° 10 : « La mare aux foulques » Par 4 – 350 m (383 y)
On prend un fer ou un hybride au départ pour viser la partie droite du fairway. Même avec un petit club en mains pour le coup d’approche, attention au contrôle du spin sur ce green assez pentu.

Trou n° 11 : « Les grenouilles » Par 3 – 175 m (191 y)
Ce par 3 est compliqué, surtout au niveau du choix du club : un peu court et on peut ressortir du green, voire même aller dans l’obstacle, un peu long et le chip en descente depuis le rough est difficile. Deux putts et on marque un bon 3 pour aller au départ suivant serein.

Trou n° 12 : « Le goulet » Par 4 – 405 m (443 y)
Un bois ou le driver, en fonction du vent, pour trouver le fairway entouré par des bunkers à droite comme à gauche. Il reste un fer court ou moyen, selon la brise. Le green est assez pente de l’arrière vers l’avant, donc si on est au-dessus du trou il faut être vigilant pour ne prendre que deux putts.

Trou n° 13 : « L’île aux chênes » Par 4 – 390 m (427 y)
On peut prendre le driver pour passer au dessus de l’obstacle d’eau de droite et avoir un coup d’approche très court. On peut aussi assurer dans l’axe du fairway, et avoir un second coup plus long. Le vent est un facteur important sur ce trou. L’attaque de green, quand le drapeau est devant, peut paraître facile, mais gare au spin qui va ramener la balle dans l’obstacle ! Là encore le public est très présent autour du green et on saura à l’applaudimètre la distance qui nous sépare du trou.

Trou n° 14 : « Les collines de Colin » Par 5 – 555 m (607 y)
On traverse la foule pour aller au départ depuis le green du 13, et on entend souvent les encouragements du public. Des départs arrières c’est un par 5 qui nécessite deux bons coups pour attraper le green en deux, et cela sans compter avec le vent. Des départs avancés le birdie sera bien plus simple, mais il faut attraper le fairway. Le green est bien défendu par des bunkers devant à gauche et derrière à droite. Une bonne chance de birdie.

Trou n° 15 : « Le juge » Par 4 – 365 m (399 y)
La marche vers le départ du 15 est souvent ponctuée de commentaires des spectateurs nombreux, car on est à la croisée du green du 1, du départ du 18 et du green du 17 ! Ce trou est le juge de paix qui va ponctuer la fin du parcours. On arrive sur le tee d’où on contemple les tribunes autour du 18 et le public massé sur les buttes autour des greens du 15 et du 16. La pression monte, on le sent bien… En fonction du vent on utilise un long fer, un hybride ou encore un bois de fairway. Pour l’attaque on joue du fer 7/8 au wedge vers ce green en île qui n’est pas si grand que ça.

Trou n° 16 : « L’appel » Par 3 – 160 m (175 y)
On remonte vers le départ du 16 qui est surélevé. Le public est très présent autour du tee et du green. Le choix du club est difficile et les positions de drapeaux sont souvent dangereuses car l’obstacle d’eau devant le green est très accueillant. C’est ici que la voiture est à gagner en cas de trou-en-un ! Alors on ne sait jamais, on peut faire de la place dans le garage…

Trou n° 17 : « Le verdict » Par 4 – 443 m (484 y)
Un par 4 assez costaud, avec un rough épais sur la droite et la gauche du fairway. Un bon drive, et en fonction du vent ce sera un fer moyen ou court vers un green surélevé assez large, mais peu profond. Faire 4 ici, c’est très bien !

Trou n° 18 : « La foule » Par 4 – 430 m (470 y)
La marche du green du 17 au départ du 18 est souvent ponctuée d’encouragements, car on traverse littéralement la foule qui entoure le départ. La mise en jeu est difficile car il faut essayer de se laisser un petite canne pour attaquer ce green en île. Trop à gauche ou trop long et c’est dans l’obstacle, trop à droite et c’est dans le rough… Avec le public massé dans les tribunes et sur les pentes autour du green, toutes les conditions sont réunies pour pour un finish plein d’émotion !